Ils vivent ensemble, en symbiose, ici à 20m de profondeur. Il -le poisson- monte la garde devant leur logis tandis qu'elle -la crevette- creuse et nettoie les galeries dans le sable.
Le Gobie de Randall,
Amblyeleotris randalli,
est vigilant, à l'entrée du terrier. Et très méfiant.
A la moindre alerte, il disparait.
Avec patience, je l'ai observé sans bouger, ou presque, en zoomant au maximum avec mon petit Lumix.
Regardez bien.
Le gobie Ampblyeleotris randalli veille, mine de rien. On le reconnait facilement à ses rayures oranges (même sur l'oeil), à sa grande taille (environ 10-13cm) et à sa première nageoire dorsale typique, ornée d'un ocelle noir.
La besogneuse crevette Alpheus sp. (3 à 5cm) va apparaître, repoussant des débris hors du tunnel. Craintive et à la vue basse, elle est en contact constant -par une antenne- avec le gobie, chargé de lui indiquer qu'il n'y a aucun danger.
Au final, le couple a remarqué ma présence.
Gobie et crevette rentrent vite chez eux !
Notre plongée sous-marine continue, à Kembali,
île de Samal aux Philippines...
toujours vers de nouvelles découvertes.
Bon dimanche.
D'un clic, d'autres gobies à voir ou revoir si vous avez le temps: